POURQUOI
Un grand nombre de problèmes communs à une majorité de citoyens provient des institutions nationales qui sont incontrôlables, parce que le citoyen est passif (MC 1.0 – Mouvement Citoyen 1.0), puisqu’il délègue sa souveraineté en élisant du personnel politique qui a les mains libres de faire ce qu’il veut, dont de ne pas tenir ses promesses de campagne.
Or, ce n’est pas avec la cause du problème que le problème peut être résolu. Et tant que la source du problème n’est pas neutralisée, les citoyens auront beau se solidariser pour résoudre les leurs, cela recommencera.
À l’instar d’une plante qui a ses racines sur terre et non dans le ciel, et dans l’idée qu’il n’y a à attendre aucun sauveur, parce qu’il n’y a aucune victime et encore moins de bourreau, c’est depuis les communes et les quartiers des villes que les réponses se trouvent.
Et ce autant pour le court terme pour parer aux urgences et besoins non résolus, que pour à plus long terme se préparer à l’écriture de la prochaine constitution, qui cette fois ci devra être écrite depuis les communes, et non pas les experts ou les partis politiques d’une assemblée nationale (élue ou tirée au sort) : le citoyen devient acteur direct et participatif, « MC 2.0 ». Ce fut le cas en 1793 pour la Constitution de l’époque, qui ne fonctionna pas très longtemps du fait des guerres civiles et militaires.
COMMENT
Pour rentrer en contact avec ses voisins que nous ne connaissons pas, un simple petit tract (format A5) dans les boites aux lettres d’une zone de minimum 500 habitants (assemblée primaire) peut suffire.
Ce document inclut de :
- Poser une ou des questions simples sur les problèmes que peuvent rencontrer les citoyens (nourriture, santé, argent, isolement, analphabétisme, démocratie, « je ne vote plus aux élections » …)
- Proposer de se rencontrer une première fois pour faire connaissance et échanger, en parler, afin de trouver des solutions ensemble, puis identifier la source commune à tous ces problèmes
- Laisser un contact (adresse courriel créée pour l’occasion et/ou téléphone) pour organiser la première rencontre (et/ou bien proposer d’office une date et un lieu, tel qu’un café de quartier)
- Sur 1000 habitants, retour max de 5% = 50 personnes ; pour commencer même que 1% (10 personnes) voir 0,5% (5 personnes) c’est une grande victoire pour bien démarrer !
A l’issue de la première rencontre, juger bon d’organiser une assemblée citoyenne locale (ACL) pour la commune, qui rassemblera toutes les assemblées primaires (s’il venait à en exister plusieurs) :
- Un texte constitutif provisoire et des moyens de déclaration officiels spécifiques (qui ne sont pas ceux d’une association loi 1901) sont disponibles (cf : www.legatia-dip.ch ) ; ils forment un tronc commun fondamental pour pouvoir jouer à minima la même partition
- La reconnaissance par écrit des autres ACL est une démarche juridique essentielle, pour consolider les liens, et renforcer la cohésion : cela doit devenir un automatisme, un réflexe, et permettre la naissance d’un réseau organisé de proche en proche à l’échelle nationale. Cette reconnaissance est un outil juridique propre à la reconnaissance internationale publique.
- Points techniques importants : « ne pas jeter sur la voie publique – imprimé par nos soins » ; imprimer en couleur ou noir et blanc sur papier couleur (le N/B est réservé à l’administration)